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Aristide Briand (22 mars 1905)
Aristide Briand (1905) : Présentation du projet de séparation des Églises et de l'État (22 mars 1905)
Lire la suite...Aristide Briand, député de la Loire est un avocat de formation, il est entré dans la vie politique par son militantisme socialiste. En 1905, il est rapporteur de la commission chargée du projet de séparation des Églises et de l’État. Cette commission composée de 33 députés est très divisée, comme lors du débat dans l’hémicycle, mais Aristide Briand s’avère être un négociateur et un arbitre très efficace entre les anticléricaux militants, les catholiques libéraux et les ultramontains (favorables à la primauté du pape sur le pouvoir politique) intransigeants.
Le projet de loi, dont l’article 2 dispose que « la République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte », est voté par 341 voix con... -
Jean Jaurès (4 décembre 1905)
Jean Jaurès (1905) : « C'est dans le prolétariat que le verbe de la France se fait chair » (4 décembre 1905)
Jean Jaurès est député du Tarn depuis 1885 et ce jusqu’au 31 juillet 1914, soit la veille du commencement de la Première Guerre mondiale et le jour de son assassinat par le nationaliste Raoul Villain.
En 1905, il est le directeur du journal socialiste L’Humanité qu’il a fondé un an plus tôt, ainsi que le fondateur de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) qu’il dirige aux côtés de Jules Guesde. Il est partisan d’une lutte des classes internationale et un défenseur inépuisable des droits des ouvriers.M. Jaurès : La liberté, c'est l'enfant de la classe ouvrière (App...
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Jean Jaurès (21 novembre 1893)
Jean Jaurès (1893) : L'émancipation sociale des travailleurs (21 novembre 1893)
Jean Jaurès, plus jeune député de France en 1885, est un élu du Tarn, dont la défense des ouvriers, notamment, durant la grande grève des mineurs de Carmaux en 1892, est célèbre. Il proposa également un projet de retraites ouvrières en guise de « premier pas sur la voie de ce socialisme vers quoi tout nous achemine ».
En 1905, il est un des rédacteurs de la loi de séparation de l’Église et de l'État et le fondateur de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO).Oui, par le suffrage universel, par la souveraineté nationale qui trouve son expression définitive et logique dans la République, vous avez fait de to...
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Georges Clemenceau (8 mai 1891)
Georges Clemenceau (1891) : « Il y a quelque part, sur le pavé de Fourmies, une tache de sang innocent qu’il faut laver à tout prix ! » (8 mai 1891)
Lire la suite...À la suite du massacre de Haymarket Square, survenu le 1er mai 1886 à Chicago consécutif à une manifestation de revendication de la journée de 8 heures, la Deuxième Internationale fait en juin 1889, du 1er mai la journée de la fête du travail.
L'année suivante, le 1er mai 1890, des ouvriers font grève et défilent, un triangle rouge à la boutonnière symbolisant le partage de la journée en trois : le travail, le sommeil et le loisir.
Le 1er mai 1891, à Fourmies, alors vieille cité industrielle et textile du Nord de la France, où vient d’avoir lieu une longue grève et où le préfet a mobilisé deux compagnies d’infanterie, la manifestation tourne au drame...
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Georges Clemenceau (29 janvier 1891)
Georges Clemenceau (1891) : « La Révolution est un bloc » (29 janvier 1891)
Lire la suite...En janvier 1891, une pièce de Victorien Sardou, « Thermidor », représentée à la Comédie Française, est frappée d'interdiction (la censure des théâtres ne sera abolie qu'en 1907). Pour les radicaux, dominants dans le gouvernement Freycinet, Sardou n'y défend Danton que pour mieux attaquer la Convention et l'ensemble de la Révolution française. Clemenceau refuse de faire le tri entre « bons » et « mauvais » révolutionnaires. La Révolution française est un « bloc », qu'il faut accepter ou rejeter dans son intégralité, car le combat révolutionnaire continue. Le discours de Clemenceau marque l'entrée du terme bloc dans le discours politique : on parlera plus tard sous le gouvernement Waldeck-Rousseau (1899-1902) du « bloc des gauches » -...
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Jules Ferry : L'école laïque (6 juin 1889)
Jules Ferry a quitté le pouvoir en mars 1885 à cause de sa politique coloniale et a échoué aux élections présidentielles de décembre 1887.
Ce discours du 6 juin 1889 résonne alors comme une sorte de testament politique dans lequel il fait un bilan passionné de sa politique scolaire, profondément républicaine et inspirée de l’œuvre de la Révolution française. Il rappelle alors que les notions de progrès, de patriotisme et de laïcité ont guidé ses actions en faveur d’une refonte totale du système scolaire.M. Jules Ferry : Je ne crois faire, en aucune façon, preuve d'héroïsme en venant défendre ici l'oeuvre scolaire de la République contre une polémique qui pourrait être dangereuse si elle n'était pas réfutée. Cette oeuvre, mes...
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Georges Clemenceau (31 juillet 1885)
Georges Clemenceau (1885) : La colonisation est-elle un devoir de civilisation ? (31 juillet 1885)
Lire la suite...Médecin, puis publiciste-journaliste, représentant à l'Assemblée nationale en 1871, élu député en 1876, il siège parmi les radicaux. En 1882 il contribua à renverser les ministères Ferry puis Freycinet. Le 30 mars 1885 le réquisitoire de Clemenceau contre l'expédition du Tonkin provoque la démission du cabinet Ferry. Il acquiert une réputation de « tombeur de ministères ».
Successeur de Jules Ferry, le radical Henri Brisson continue la même politique et demande des crédits à la Chambre pour une intervention à Madagascar. Le 28 juillet, Jules Ferry justifie la politique d'expansion coloniale, système politique et économique se rattachant à trois « ordres d'idées : à des idées économiques, à des idées de c...
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Jules Ferry (28 juillet 1885)
Jules Ferry (1885) : Les fondements de la politique coloniale (28 juillet 1885)
Depuis le début des années 1880, la France cherche à coloniser de nouveaux territoires. La Tunisie, en 1881, l’Annam en 1883 et le Tonkin en 1885 deviennent des protectorats français. La séance parlementaire du 28 juillet 1885 est consacrée à la discussion d’un projet de crédits extraordinaires pour financer une expédition à Madagascar où la France tente d’imposer son protectorat.
Jules Ferry, ancien maire et député de Paris, est le porte-parole de cette nouvelle politique de conquête coloniale et défend dans ce discours, face à un adversaire de taille qu’est George Clemenceau, les bienfaits économiques, humanitaires et stratégiques du colonialisme.&nb...
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Albert de Mun (25 janvier 1884)
Albert de Mun : La nécessité de la loi sociale (25 janvier 1884)
Lire la suite...Albert de Mun (1841-1914) est député du Morbihan (1876-1878 et 1881-1893), puis sera député du Finistère (1894-1914). Député monarchiste, il se rallie à la République en 1893. Il intervient à la Chambre dans les questions sociales et en matière de politique étrangère. Au début de 1884, la crise économique provoque le chômage de nombreux ouvriers notamment dans l'industrie du bâtiment. A l'ouverture de la session, Amédée Langlois, député de Seine-et-Oise, disciple de Proudhon, dépose une interpellation sur la politique économique du Gouvernement Jules Ferry [Deuxième cabinet Jules Ferry]. la discussion dure dix jours. Elle aboutit à la création d'une commission d'enquête sur les conditions de travail dans le commerce, l'industrie et l'agriculture.... -
Paul Bert (4 décembre 1880)
Paul Bert (1880) : Le principe de laïcité appliqué à l'enseignement primaire obligatoire (4 décembre 1880)
Paul Bert, député de l’Yonne et futur ministre de l’Instruction publique, est l’un des plus ardents défenseurs du projet de loi du Gouvernement Jules Ferry visant à garantir la laïcité à l’école et à rendre obligatoire l’enseignement élémentaire. Face à des conservateurs en colère, Paul Bert, ancien professeur de physiologie générale en Sorbonne, explique que la laïcité se fonde sur la liberté de conscience et qu’elle doit avant tout s’incarner dans la neutralité de l’école.
Le projet de loi est voté par la Chambre des députés le 24 décembre 1880 et promulgué le 28 mars 1882.M. Paul Bert, Rapporteur de la c...
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